jeudi 15 décembre 2011

Le moi virtuel contre le reste du monde

Dans notre société actuelle, la reconnaissance est une notion très importante. Les français ont besoin de se sentir reconnus pour atteindre une certaine forme de bonheur. Sur internet, c’est un peu pareil. Comme nous avons pu le voir précédemment, on aime montrer nos capacités et nos connaissances aux autres. Parfois, le « moi virtuel » peut avoir des réactions différentes et au contraire préférer l’anonymat. C’est la question de la liberté d’expression qui est ici soulevée. Explication. 


Cela n’est pas nouveau, tous les internautes peuvent s’exprimer librement sur Internet. C’est l’un des rares médias où tous les citoyens ont la parole et c’est ainsi un formidable moyen d’expression démocratique. Mais avec Internet, on se pose très vite la question du danger de cette liberté d’expression et ses limites.

En effet, avec la rapidité de l’information et aussi avec la multitude de sites et de blogs d’information cette liberté d’expression est devenue un « danger » pour le monde de la communication et particulièrement dans le domaine du journalisme d’investigation. Le rapport à l’information a changé : d’une part nous avons la protection des intérêts des Etats et toutes les relations diplomatiques et de l’autre il y a ce libre accès à l’information. 



Wikileaks : la liberté de parole versus les gouvernements, une histoire qui a fait couler de l’encre…
Rapide rappel…Le 25 juillet 2010 Wikileaks rend public plus de 90 000 documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan et les révélations sur des victimes civiles au Pakistan. Le second scandale arrive le 28 novembre 2010 avec la diffusion de 250 000 câbles diplomatiques américains. A partir de ce moment, le site est victime d’attaques informatiques et est obligé de changer de serveurs d’hébergements.

Wikileaks est devenu un relais de l’information anonyme, les rédactions du monde entier reçoivent anonymement les sources ce qui permet aux journalistes de ne pas être mis en danger car ils sont dans ce cas des relais d’informations. Ils assument donc plus facilement ce qu’ils disent. .
Ce « scandale » Wikileaks démontre que certaines personnes souhaitent s’opposer aux limites imposées par la censure et veulent faire valoir  leur liberté d’expression en ligne.


Cette affaire pose aussi la question des limites de l’anonymat sur Internet. En effet il est très facile de se faire passer pour quelqu’un d’autre sur une plateforme internet mais aussi de commenter des blogs, des forums de façon anonyme.
Pour certains blogueurs l’anonymat est la condition même de leur liberté d’expression. Ils aiment prendre le risque de déplaire mais surtout ils trouvent appréciable de n’être jugé que sur leurs écrits. Ils ont alors une volonté de se libérer des préjugés, préfèrent se protéger des stéréotypes et souhaitent que l’on évalue leur travail à juste titre.

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