L’imaginaire est différent pour chaque individu, et donc aussi pour chaque designer. Ce sont grâce aux images, aux symboles qu’ils connaissent et qu’ils voient que les designers travaillent.
L’imaginaire est l’outil de travail principal du designer, de la projection à la réalisation. C’est sa matière à penser et à créer. Mais le designer crée aussi en fonction de sa propre culture et de son propre pays. Un bon design s’applique donc difficilement à toutes les cultures. L’important est de répondre aux utilisateurs autant en terme d’usage que d’imaginaire. Car c’est ce dernier qui va permettre l’appropriation.
Avec les nouveaux objets, utilisant les nouvelles technologies, le consommateur s’adapte, enregistre de nouveaux codes ainsi que de nouveaux imaginaires.
Exemple : Quand l’iPhone est arrivé, les utilisateurs rapportaient leur téléphone en magasin car ils n’arrivaient pas à l’allumer. Ils cherchaient un bouton alors que le geste à faire est un glissement du doigt.
Le nouvel imaginaire est un imaginaire participatif, l’utilisateur est acteur. Cela pourrait ouvrir la voie à de nouveaux objets, les « objets à terminer », qui seraient créés par les designers mais dont l’usage et l’aspect seraient décidés par l’utilisateur. A l’image des réseaux sociaux.
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