jeudi 15 décembre 2011

Objets intelligents, oui, mais attention!

Nous avons constaté à travers l’ensemble des publications de la semaine que les objets intelligents sont très présents dans le secteur de la santé, de l’accompagnement de la personne, de la mobilité, pour la protection de l’environnement ainsi qu’au sein de notre environnement personnel (domestique).
Sans aucun doute l’intelligence des objets présente un intérêt pour l’homme car par définition elle est artificielle, ce qui consiste à dire que les objets intelligents cherchent à copier, reproduire, imiter l’intelligence « naturelle » et qu’ils réalisent donc des actions qui nous seront bénéfiques.
Ces objets vont donc s’adapter à notre mode de consommation, à nos habitudes et ainsi nous accompagner dans nos actions, et éventuellement anticiper nos désirs. Dans certains cas, comme pour la santé, les objets intelligents seront des membres de notre corps à part entière, car ils remplaceront des membres perdus.

Quels risques pour l’homme ?

Cette notion d’intelligence artificielle intégrée aux objets est en plein développement. Aujourd’hui, le nombre d’objets connectés est de 5 millions et est estimé à 50 millions d’ici 2020. Ce sont principalement des smartphones et des prototypes à l’heure actuelle, qui n’ont que peu de conséquences sur notre quotidien lorsque l’on sait que demain ce seront des poubelles, des robots, etc.
Nous gardons donc un contrôle total de ces objets car l’intelligence artificielle n’est pas encore développée à son maximum. Mais le sera-t-elle un jour ? Difficile de le prédire pour le moment mais l’objectif est de la développer afin d’optimiser l’utilisation et la nécessité de ces objets.
Nous pourrions supposer qu’un jour l’intelligence artificielle égalera et supplantera l’intelligence dite « naturelle » et que les robots développeront à leur tour d’autres robots. Certes, c’est une réflexion qui vient tout droit des films de science-fiction mais qu’est ce qui nous dit que cela n’arrivera pas ? C’est une vision bien pessimiste mais si nous continuons dans cette voie-là, et en étant plus réaliste, ces objets connectés vont devenir interconnectés. Si l’un des objets réalise un mauvais jugement de besoin, il pourra engendrer une mauvaise chaîne d’actions auprès des autres objets. De plus, lorsque ces objets seront développés et qu’ils s’immisceront et constitueront notre quotidien, il y a des risques que nous perdions certaines capacités intellectuelles car ces objets réagiront à notre place. Nous pouvons le constater avec Internet et notre mémoire ! La génération Y se sert des moteurs de recherches et des disques durs comme de sa mémoire personnelle au détriment du savoir permanent.

Quelle responsabilité pour nous ?

Dans un premier temps, le développement des objets connectés devra se faire dans un but précis respectant l’ensemble des droits en vigueur comme le respect de la vie privée. Aujourd’hui déjà, nous pourrions en débattre lorsque l’on constate que les bannières publicitaires que nous trouvons sur le web sont en lien avec nos habitudes de visionnage, mais c’est le principe même du marketing !
Le développement des objets intelligents ne devrait-il pas constituer un code de déontologie ? C’est une hypothèse à ne pas négliger, cela tient de notre responsabilité.

Les objets doivent-ils devenir intelligents alors ?

Nous avons constaté que la création de certains objets intelligents a un réel intérêt dans notre vie quotidienne, que ce soit dans la vie personnelle ou lors de démarches « administratives » comme la réalisation d’un prêt que nous avons pu voir dans la vidéo réalisée à l’initiative de la BNP Paribas.
Si ce développement d’objets intelligents reste contrôlé, ceux-ci offriront la possibilité de s’affranchir des contraintes de la vie quotidienne au profit de nos loisirs, du temps passé avec notre famille ou de notre travail; c’est à dire tous les moyens qui contribuent à la réalisation de soi. Et selon la pyramide de Maslow, la  réalisation de soi est le dernier palier de « besoins » que nous cherchons à satisfaire et par définition le bonheur s'acquiert lorsque l'on satisfait nos besoins et désires alors nous pouvons dire que les objets intelligents contribuent à notre bonheur.

Pour conclure simplement ce chapitre sur la nécessité de créer des objets intelligents et sur la nécessité que nos objets deviennent intelligents, ce développement semble nécessaire et trouvera rapidement sa place dans notre société si cette évolution, comme toute démarche, est réglementée, avec éthique.

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