jeudi 15 décembre 2011

Nanoparticules : le danger du futur




Aujourd’hui, l’évolution et l’ampleur des nanotechnologies  amènent à se poser des questions sur les effets des nanoparticules dans le corps humain. Seulement, il est extrêmement difficile de mesurer les effets, analyse.

·         Des inquiétudes naissantes
Les nanoparticules inhalées peuvent se déposer à l’intérieur de l’être humain que cela soit dans les poumons pour ensuite migrer vers le cerveau, le foie ou la rate. Une étude menée par l’AFSET en 2006 a mis en lumière le fait que certaines nanoparticules pouvaient se distribuer dans le corps et s’accumuler dans l’organisme. De son côté, l’AFSSA indique « l’impossibilité d’évaluer l’exposition du consommateur et les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules ».
Une étude britannique a permis de mettre en avant le fait que ces nanoparticules pouvaient avoir des effets indirects sur l’ADN. Tout ceci n’est pas très rassurant et laisse présager le pire pour l’homme.

·         L’absence de contrôle
L’évolution des risques sur les nanotechnologies est à revoir car il y a une absence de contrôle sur ces technologies. Il n’y a pas d’harmonisation au niveau mondial et très souvent les Ministères et les agences de santé paraissent pris de vitesse. En parallèle, pour étudier les risques, il faut des budgets importants dans la recherche et aujourd’hui la tendance est aux coupes budgétaires.
De plus, à chaque nouvel élément introduit sur le marché il manque un contrôle strict au préalable mais actuellement il y a très peu de contrôle et généralement cela demande du temps. Autre problème, pour le moment aucun étiquetage n’est obligatoire même si le Parlement européen commence à s’intéresser à la question.


Au final, une chose est certaine les nanoparticules circulent et devraient circuler encore plus au sein de l’être humain avec l’essor des nanotechnologies. La science manque cruellement de recul et tout laisse à penser que l’essor des nanoparticules pourrait à termes avoir des conséquences sur l’homme mais pour le moment cela reste encore à prouver.


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