jeudi 15 décembre 2011

Les "nanos" et l'éthique



 
L’essor des nanotechnologies et des nanosciences posent clairement la question du respect de l’éthique chez les êtres humains. Particulièrement dans le domaine de la nanomédecine, cette technique pourrait-être utilisé à des fins thérapeutiques afin d’améliorer par exemple la longévité des individus. Si cet exemple se produisait, que deviendrait la notion d’éthique et la dignité de l’homme. Eléments de réponse.

·         Le transhumanisme au cœur des préoccupations
Les nanotechnologies ont soulevé le problème lié au remplacement de l’homme par des robots, au dépassement de l’homme par une sorte d’intelligence technologique supérieure. Ces technologies posent d’une part l’impératif du respect de la dignité humaine qui caractérise la base de l’éthique et du transhumanisme. D’autre part, on retrouve l’impératif moral du respect de la dignité humaine.

·         Entre précaution et éthique du risque nécessaire
Le monde « nano » comporte de nombreuses inconnues pour les différents acteurs de  la vie quotidienne, que cela soit chercheurs, politiques ou citoyens. De part l’activité humaine dans ces technologies, le principe de précaution devrait s’appliquer afin de ne pas aboutir à un danger moralement inacceptable. Seulement, que faire vis-à-vis de l’éthique du risque pour développer les « nano ».


Au final, est-il possible de concilier éthique, bonheur et nanotechnologie ? La question est vaste et complexe. Il est certain que dans le domaine du vivant, l’évolution des nanotechnologies est source de nombreuses interrogations et de nombreuses peurs. Dans une certaine mesure, les « nanos » peuvent contribuer au bonheur mais il y a des limites à ne pas dépasser. Il faudrait que ces technologies soient encadrées par un organisme spécifique avec une législation précise qui permettrait de ne pas dépasser la limite éthique de l’être humain.

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