Aujourd’hui, avec la rapidité de circulation de l’information sur la toile, nous sommes tous confrontés à un nombre incalculable d’actualités, de textes, d’images, des vidéos etc. Cette multiplication des contenus variés est récente mais parfois, nous avons affaire sur internet à un phénomène ancien : la rumeur.
On pense souvent que la rumeur est mauvaise car elle n’est pas une information contrôlée. Pourtant, elle représente bien une forme de communication libre. Une rumeur par définition n’est pas toujours fausse, mais elle est nécessairement non-officielle. Son rôle à travers les siècles est important car il se place dans celui de la contestation officielle en proposant d’autres réalités. C’est en se propageant que le message prend de l’ampleur et peut avoir de l’influence sur notre comportement et sur nos pensées.
La rumeur court toujours et a su profiter de la puissance de propagation des nouveaux médias.
Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère de l’e-rumeur. En effet, la rumeur circule désormais sur internet, véhiculée par des sites personnels d’internautes (blogs) ou sur des sites de microblogging comme Twitter.
Ses caractéristiques sont sa rapidité de propagation qui est presque immédiate. L’annonce de la mort d’une personne célèbre sur Twitter est un exemple très fréquent. Contrairement à la rumeur dite « traditionnelle » en d’autres termes le bouche à oreille, l’e-rumeur conserve le message initial intact et n’est pas déformée. Elle prouve sa véracité car elle véhicule aussi des photos, souvent truquées.
Les messages des expéditeurs sur internet peuvent avoir une très forte légitimité et notoriété grâce à l’audience sur la toile. Les personnes qui réexpédient un message prennent la rumeur comme une vérité à diffuser.
Les blogs contribuent fortement à l’expansion des rumeurs, véritables carnets où chacun peut écrire ce qu’il veut et peut être lu par des millions d’internautes. Aussi l’internaute expérimenté devient lui-même un expert de la rumeur et sait trier l’info « véridique ». Les internautes ont besoin d’alimenter ces rumeurs et savent faire une analyse critique de ce qu’il lisent sur les médias sociaux .
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