Et si le bonheur ne consistait pas seulement en la quête de la perfection, en l’augmentation des plaisirs, mais tendait à se libérer de certaines souffrances morales ? C’est peut être cela le bonheur, atteindre une certaine sérénité et se laisser porter par une joie de vivre intense et durable.
En effet, l’Homme est généralement habité de souffrances morales diffuses et quasi permanentes. Par exemple la peur, le sentiment d’insécurité, la colère, les sentiments d’absurdité de la vie …
Dans sa quête du bonheur, pour parvenir à ce sentiment de sérénité et effacer ses peurs, l’Homme cherche alors par différents moyens à ressentir du plaisir, éviter une gène, se divertir, s'affirmer, s'intégrer, satisfaire sa curiosité …
On assiste à une quête de richesse, à une agitation et un divertissement toujours plus grand.
Depuis que le progrès technique le permet, la consommation de matière et d’énergie par personne est en augmentation constante. Nous sommes, quelque part, la civilisation de l’éphémère : nous devons vivre et consommer à toute vitesse.
Mais finalement, notre bonheur n’est il pas en partie matériel ? Nos frustrations comblées par l’avancement des nouvelles technologies ? Sommes nous pour autant plus heureux que les générations précédentes ?
L’Homme reste dans l’incapacité à combler certains besoins, et le plaisir immédiat, par l’apport des nouvelles technologies, fait partie intégrale du cheminement de sa quête vers le bonheur absolu.

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