mercredi 14 décembre 2011

Le bonheur, entre culture et religion


La définition de l’état heureux assimilée à celle du bonheur est très subjective, à tel point qu‘il pourrait il y avoir autant de définitions de l’état heureux que de personnes sur Terre. Il est donc difficile de s'accorder sur une seule et même définition.
Nous nous attacherons donc à l’ensemble des définitions qui nous sont proposées aussi variables soient elles, d’une culture ou d’une religion à l’autre, afin d’en tirer le sens le plus objectif.

Dans un premier temps, il convient de s’attacher à la définition du Larousse qui définit l’adjectif “heureux” comme : une personne “qui jouit du bonheur”.
Nous nous pencherons donc sur ce mot “bonheur” qui rend l’homme “heureux”.

La religion a, elle aussi, apporté sa pierre à l’édifice, en plaçant le bonheur au centre de ses préoccupations.

Le Christianisme a représenté le bonheur sous la forme d’un Jardin des Délices, d’un paradis dont la représentation même a évolué au cours des siècles et avec elle l’idée de confier la réalisation de son bonheur à sa seule foi. C’est ainsi que les hommes du XVIIIème siècle ont aspiré à une organisation politique du bonheur où chacun aurait les mêmes droits à être heureux, à penser et à s’exprimer librement. Le bonheur devint dès lors un art de vivre, fait de la joie de parler, d’échanger, de découvrir, de polémiquer et ainsi naquit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Dans la culture Hindoue, "le vrai bonheur consiste à rendre les autres heureux". La notion d’altruisme, de don de soi et de partage de son propre bonheur est alors prépondérante dans la culture hindoue.

Le bonheur selon l‘Islam se matérialise par “le calme de l'esprit, la sérénité et la réjouissance du cœur, la quiétude de la conscience et de l'esprit suite à la droiture du comportement apparent et caché.” Il correspond donc à une droiture dans le comportement, une “tranquillité” de la conscience.

Dans la culture bouddhiste, le bonheur se traduit par le détachement de l’être humain pour mûrir une réflexion des plus pures. Il s’agit alors de se détacher de ses liens qu’ils soient matériels ou émotionnels.

Maintenant, attachons-nous aux visions des philosophes, dont le but est de contribuer à la connaissance de l’homme et l’aider à se comprendre lui-même. “Connais-toi toi-même” dit Socrate, parce que connaître l’homme revient à lui proposer un bonheur à sa mesure, qui lui convienne et qu’il puisse atteindre par lui-même.

Epicure, dont on a caricaturé la doctrine pour en faire un cri de ralliement de tous les jouisseurs de la Terre, préconisait une sorte de diététique des plaisirs, alors qu’à l’opposé les Stoïciens prônent un bonheur dans la morale.

La définition de l’état heureux est donc fonction des personnes et de la manière dont celles-ci entendent le bonheur. Le bonheur dépend-il de petits riens, ou correspond-il à un ensemble harmonieux dans un moment d’une vie ?


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