mercredi 14 décembre 2011

Le progrès inquiète et bouscule les sociétés

Lorsqu’une innovation voit le jour les sceptiques se manifestent. S’interroger, s’inquiéter sur les innovations n’est pas un phénomène nouveau. Le progrès fait pourtant référence à une notion positive puisqu’il est lié à l’idée de croissance, et des améliorations investiguées par l’homme. Le progrès en tant que dépassement nous conforte à des incertitudes liées à la fragilité de nos connaissances dont l’innovation fait appelle. D’ailleurs, aujourd’hui les nouvelles technologies sont tellement pointues que nous en sommes souvent dépassés.  
La peur du progrès peut aussi être lié à la méfiance à l’égard des inventeurs eux-mêmes qui pourraient se réapproprier ces nouvelles découvertes à des fins néfastes ou immorales. Ce qui fait peur dans le progrès et donc lors de l’apparition de nouvelles technologie c’est le changement que cela implique. Par exemple, l’apparition des Smartphone ne semble pas être un danger, pourtant certains diront qu’ils néfastes pour les relations qu’entretiennent les individus entre eux.

Au XIXème,  l’apparition du chemin de fer a suscité de vives réactions. En 1835, les inventaires se sont posés de nombreuses interrogations : est-ce bien utile ? N’avons-nous pas moyens plus sûrs et naturels de nous déplacer ? Ne risquerons-nous pas des atteintes à la rétine et des troubles de la respiration à grande vitesse ? Les inquiètes sont intrinsèquement lié à l’idée de progrès et donc d’innovation.

Une date a marqué un tournant : le 9 mai 1945. En utilisant la bombe atomique pour la première fois les hommes ont eu peur de s’autodétruire. En effet l’énergie atomique a été utilisée à des fins destructrices. 

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