mercredi 14 décembre 2011

Les réseaux sociaux ne font pas le bonheur


Une récente étude réalisée par le site Indicedebonheur.com s’est penchée sur la place qu’occupent les réseaux sociaux dans nos vies et sur le bonheur qu’ils procurent. Les résultats de l’étude sont sans appel : plus les réseaux sociaux intègrent votre vie, plus le bonheur semble inaccessible.


L’étude de l’IRB, Indice Relatif de Bonheur, révèle des données étonnantes qui démontrent l’importance et l’impact des réseaux sociaux sur la population. Ainsi, près de 79 % des 1065 répondants à l’enquête se disent membres d’un réseau social et 30 % de deux réseaux et plus. En revanche, si  45 % des sondés considèrent que leur vie est enrichie par les réseaux sociaux, ils sont tout de même 40% à réfuter cette affirmation.
Victimes de dépendance
95 % des personnes interrogées considèrent que les nouvelles technologies et les différentes plates-formes d’échange sur Internet ont engendré une nouvelle forme de dépendance. Les utilisateurs d’Internet ne sont pas les seules victimes de cette dépendance, les autres médias, plus traditionnels, le sont aussi. Effectivement, 34 % des sondés ont répondu délaisser la télévision au profit de l’écran de l’ordinateur.
Des études psychologiques plutôt négatives
Une recherche américaine portant sur la psychologie sociale met en évidence la jalousie des utilisateurs de Facebook face aux publications des autres : on surestime leur bonheur, on envie leurs succès et leur réussite, leurs photos nous donnent envie, etc. On nomme ce phénomène le « blues de l’hyperindividualisme » (cf. Le blues de l’utilisateur Facebook).
Les jeunes et leur bonheur virtuel
En parallèle de l’étude menée par l’IRB, l’association Kidscape en Angleterre a étudié le comportement sur Internet de 2300 enfants, âgés de 11 à 18 ans. Les résultats de l’étude sont quelque peu alarmants puisque 45%, soit près de la moitié des enfants interrogés, considère que leur vie virtuelle les rend plus heureux que leur vie réelle. Autre chiffre inquiétant, près de 47% des jeunes interrogés affirment changer de comportement lorsqu’ils se retrouvent sur Internet. Le psychologue et directeur de Kidscape, Peter Bradley, se dit inquiet de ces résultats car les enfants d’aujourd’hui considèrent le cyberespace comme un monde détaché du monde réel et ne pourraient ainsi pas s’adapter au fonctionnement de la société.

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