Afin d’illustrer un premier article très théorique, il convient d’identifier en quoi la singularité s’est considérablement installée dans notre société.
Société : La montée de la singularité
L’exemple le plus parlant pour illustrer la singularité se trouve dans l’industrie. Fini le Fordisme et la production de masse standardisée. La production cherche aujourd’hui à personnaliser les produits, et toucher des individualités plutôt que des populations ou des ensembles de personnes.
Prenons l’exemple de l’industrie automobile ou la production est totalement à l’opposé de ce que pouvait imaginer Henri Ford avec la Ford T dans les années 30. La plupart des marques automobiles permettent aux clients de personnaliser les voitures intérieurement et extérieurement.
La consommation est elle aussi de plus en plus singulière. Les consommateurs recherchent de plus en plus de produits à leur image et spécifiques à un usage très personnel. Les modes de production changent et doivent également s’adapter à une multiplication des profils et un changement de plus en plus rapide des modes et des tendances.
La singularité se manifeste également dans la justice et les institutions accordant de plus en plus de crédit à la dimension personnel et au contexte social de chaque individu. À l’heure où nous parlons d’uniformisation du monde, la singularité se positionne comme une tendance bien réelle et structurée dans notre société.
Les sociétés se singularisent ?
Les sociétés modernes telles que nous les connaissons ont vécu ce changement et ont identifié ce phénomène comme une montée de l’individualisme. Or certains auteurs comme Tocqueville ont perçu ce phénomène comme une montée de la singularité.
Concrètement, les individus ne cherchent pas leur propre intérêt en se renfermant sur eux même, bien au contraire selon lui les individus se rapprochent les uns des autres pour montrer qu’ils sont uniques et singuliers. En d’autres termes, laisser une signature de leur passage dans la société.
Une chose est certaine, un homme à la naissance est unique, à sa mort beaucoup moins…
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