Electro-sensible, une femme a été obligée de se réfugier dans une grotte pour se protéger des ondes émises par les appareils électriques composés de nanotechnologie.
« C’est un calvaire depuis 3 ans ». Jusqu’en janvier 2009, Anne, 55 ans menait une existence normale et travaillait en tant qu’agent technique dans une université de Nice. Tout commence par de violents maux de tête, des nausées, des vomissements puis des évanouissements très fréquents accompagnés de brûlures. Elle en conclut très vite que les appareils électriques sont les responsables de ses maux.Afin de s’en préserver, cette femme est allée jusqu’à se cacher dans les coffres de voitures, les parkings souterrains, les campagnes isolées, en vain.
Outre ses souffrances physiques, Anne doit également faire face à l’isolement et à l’incompréhension à laquelle elle se heurte souvent dans son entourage. Son mal a totalement chamboulé son existence « On m'a traitée de folle, j'ai perdu la plupart de mes amis, ma famille a du mal à comprendre ».
Aujourd'hui, en France, la maladie n'est pas reconnue malgré les 3% de la population française qui souffrirait d’électro-sensibilité. Dans un rapport de 2009, l'Agence nationale de sécurité sanitaire a affirmé : « Aucune preuve scientifique d'une relation de causalité entre l'exposition aux radiofréquences et l'hypersensibilité électromagnétique n'a pu être apportée ». Seul pays qui reconnaît la maladie, la Suède, qui prend ces maux très au sérieux et déclarent les personnes souffrantes comme handicapées.
Anne en est donc réduite à se réfugier dans une grotte avec un confort plus que sommaire, des bougies, un matelas et quelques couvertures et ce, depuis 3 ans. Deux hivers interminables qu’Anne est plongée en isolement total, coupée du monde et de ses proches.
La nano-technologie permet, nous l’avons dit, de miniaturiser les composants. Plus concentrés, les ondes émises peuvent être dangereuses.
Verrez-vous maintenant, la nano-technologie autrement ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire