Le robot de demain tel qu’on l’imagine dans l'inconscient collectif n’est pas ce que les gens attendent réellement: il va plus s’agir d’un objet “neutre”, comme une poubelle ou un frigidaire, qui perçoit son environnement, qui en a une représentation, qui en tire de l'information, et qui sur la base de cette information, prend des décisions et met en œuvre des actions.
Tout tourne autour de la notion de bonheur: on désire se sentir bien, on a envie que les objets qui nous entourent soient porteurs de services, aient des comportements adaptés, qu'ils nous apportent attention et confort. Ils nous apporteront du confort, des services, de la facilité, de l'adéquation. Bien sur, ces besoins seront induits par la technologie et l’acculturation. Comme ça s'est passé pour les TIC, nos envies vont croître au rythme de notre éducation.
Ces objets deviennent ainsi caractérisés par leur comportement, et non plus par leur simple fonctionnalité. L'objet intelligent ou robot n’est donc plus un outil qu’on pilote, mais un acteur qui s’intéresse à nous, et cherche à délivrer ses services sans que nous ayons à lui demander. Une “relation” va donc se créer entre l’humain et l’objet. Pourquoi ? Parce ce qu'ils font attention à nous, nous prennent en compte et agissent sans nous consulter. C'est de la qualité de cette relation que va dépendre l'acceptation de ces objets si singuliers.
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